Le 19 mars , à Dole une manifestation revendicative
Pour l’augmentation générale des salaires
Face à la perte du pouvoir d’achat que les salariés ont subie depuis la crise. FO revendique une augmentation générale des salaires, une revalorisation des pensions, retraites, minima sociaux, et une hausse du point d’indice pour les fonctionnaires (d’État, territoriaux, hospitaliers).
Le salaire n’est pas l’ennemi de l’emploi c’est pourquoi FO revendique une revalorisation significative du Smic, pour qu’il atteigne 80 % du salaire médian soit 1450€ net mensuel.
FO exige que les employeurs soient obligés de négocier les salaires dans les trois mois suivant la revalorisation du SMIC.
Dans la fonction publique, le gel du point d’indice a encore été confirmé pour 2019. Depuis 2010 cela fait huit années de gel. Les fonctionnaires n’ont reçu qu’une augmentation minime (+0,6% en juillet 2016 et +0,6% en février 2017), ce qui est loin d’être suffisant pour résorber la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis 2000, soit environ 16%. FO revendique un relèvement significatif du point d’indice dans la fonction publique.
La question du pouvoir d’achat est centrale pour la très grande majorité des retraités du fait des pertes subies depuis 2010, et les mesures gouvernementales sur la CSG n’ont fait qu’aggraver la situation. FO revendique la revalorisation des pensions et des retraites.
Il n’y a pas de République sans service public
La situation en France reflète le choix d’un modèle social fort et d’un système redistributif qui corrige les inégalités.
La fonction publique s’est toujours adaptée à l’évolution des besoins de la société. L’accès aux services publics de proximité sur tout le territoire demeure nécessaire.
Force Ouvrière réclame l’arrêt des privatisations et des partenariats publics privés qui se révèlent de véritables gouffres dévastateurs pour les finances publiques au bénéfice d’intérêts privés.
FO réclame un accès à des services publics de qualité à égalité de droits sur tout le territoire en arrêtant les fermetures de services de la fonction publique qui supprimeront près de 120 000 postes. Cette politique va au détriment des agents et des usagers.
Maintenir le statut général garant des droits et obligations des fonctionnaires, dans ce cadre FO revendique le maintien des statuts particuliers, la titularisation des personnels contractuels.
FO revendique un véritable impôt républicain et redistributif, afin de financer notre service public.
Pour une sécurité sociale solidaire
FO défend les principes fondateurs de la Sécurité Sociale, appuyées sur la cotisation sociale ou salaire différé, qui permettent aux salariés et leurs familles d’être solidairement couverts contre tous les aléas de la vie.
FO conteste toutes les réformes qui conduisent à supprimer le principe même de cotisations salariales (Maladie et Chômage).
Elles répondent à la logique de la baisse du coût du travail, censée favoriser l’emploi sans que cet effet n’ait jamais été clairement démontré. Le montant des exonérations de cotisations s’élèvera pourtant à près de 65 milliards d’euros en 2019. A terme, les assurances sociales pourraient devenir de facto une assistance publique à minima. Depuis de nombreuses années la rigueur et l’austérité, fragilisent la solidarité collective en ouvrant la voie à l’assurance privée.
FO revendique :
Le rétablissement du financement solidaire par la cotisation, en transformant la CSG pour les revenus salariaux en cotisation sociale.
L’instauration d’une véritable prévention des risques par le rétablissement de la médecine préventive et du CHSCT.
Pour le maintien de la retraite par répartition et le retour du départ en retraite à 60 ans
Les premiers éléments concrets dévoilés confortent nos analyses : individualisation et incertitude permanentes et la casse des régimes existants selon une logique de « déprotection ». C’est une menace sur nos principes de solidarité et d’égalité.
La retraite par point quelle soit universelle ou non, c’est le travail sans fin. Toutes les minutes non travaillées ne seront plus cotisées. La double voire la triple peine s’appliquera la maladie et / ou la perte de son emploi abaissera notre pension de retraite.
Nous n’aurons plus le droit d’être malade, être licencié sera une sanction de plus !
Les plus démunis n’oseront pas faire falloir les droits à la retraite, les carrières incomplètes (mère au foyer, etc..) travailleront jusqu’à la fin. Ceux qui auront des problèmes de santé grossiront un peu plus les rangs des retraités pauvres.
FO refuse toutes nouvelles réformes qui amèneraient l’abaissement de nos droits, FO réclame le maintien de tous les régimes de retraite et le retour de l’âge de départ à 60 ans.
Pour la défense des libertés démocratiques et syndicales, du droit de grève
FO rappelle que la liberté de manifester relève des droits fondamentaux, protégés en particulier par l’OIT, et condamne ses restrictions, sa répression et le fichage des manifestants et syndicalistes.
Or, la proposition de loi « anti-casseurs » votée par le Parlement contient des dispositions concernant le fichage des manifestants, l’interdiction préventive individuelle de manifester, un périmètre de sécurité autour des manifestations, l’alourdissement des peines.
FO appelait le parlement à ne pas voter une loi « de circonstances » conduisant, avec de telles mesures, à attenter aux libertés publiques constitutionnellement garanties, notamment, la liberté de manifester, composante essentielle de la liberté d’expression.
FO réclame le retrait de la loi !